Itinéraire : Abriès > Aiguilles > Ville-Vieille > GR58F > Sommet Bucher > Col des Prés de Fromage > GR5 > Col Fromage > Col des Estronques > St Véran (le Pub) > Cabane de Beauregard > Cabane de Labounais > Traversier > Col de Longet > Pont de Lariane > Château Renard > Prats Hauts > Aiguilles > Abriès
Dernier jour de notre quinzaine en Queyras, et encore tellement de singles non-roulés et une grosse, grosse voir énorme envie
(what else?).
Je me décide la veille au soir pour un topo à 90% connu (à part la Gardiole et le Longet).
Je prends mon courage à demain, me lève tôt, bois mon café aimablement préparé par ma compagne d'infortune (qui ne sera pas de la partie ce jour pour cause d'entorse majeure/or) et je décolle.
Il est à peine 10:30
Bahhh, les jours sont longs.
Pistasse et route
pour rejoindre Ville-Vieille me serve de réveil musculaire.
Tant mieux, car le GR du Tour de la dent de Ratier est une pépite d'éfficacité (enfin, quand la roue arrière ne tourne pas dans le vide) => première déconvenue et poussage, ça m'apprendra à trouver la route depuis château Queyras trop longue et monotone.
J'opte, assez rapidement, pour la rattraper et monter à mach 8.5 au Bucher.
Casse-dalle à 12:12 à l'écart de la cabane où le dernier berger qui y ait dormi n'était pas redescendu prendre une douche depuis la dernière transhumance...
Une fois mon bout de bleu du Queyras avalé, gaz sur les Prés de Fromage et une courte lecture de ... GPS (Ah, ouais on est hors carte Mt Viso là!!), j'oblique sur le GR5 (labellisé FFC-VTT) qui se révélera bien plus pédalant que la
liaison col à col où on avait bien porté il y a 2 ans.
De belles relances et un ou deux challenges le rendent bien agréable.
Le Fromage est noir de mouches pédestres, je ne m'attarde pas et enquille directe sur la traversée vers les Estronques.
Entre pédalage, poussage (mais euh!! je mets les pédales où là?), grimpage dans un pierrier bien dru pour contourner un âne et sa mule à l'autre bout de la longe qui ne voulaient ni avancer, ni reculer
Comment veux-tu? Comment veux-tu?, j'arrive un peu émousser au pied du col.
Heureusement, la vue d'un autre VdM-eux, portant 3 épingles au dessus me redonna suffisamment du jus pour pédaler presque jusqu'au col et tenter une conversation hachée de profondes respirations avec ce Trek Remedy, à l'amorto plus très étanche, de Chambéry. Si tu me lis, pardonnes moi de n'avoir pas retenu ton prénom (je suis même pas sûr qu'on se les soient échangés. Pour ma défense, j'aime trop le mien
).
Malgré, ses séances de shadocking toutes les 20', je n'ai pas pu le suivre à la descente, mes plaquettes avant claquaient tellement fort des dents qu'on entendait plus les miennes
Nous nous séparâmes au Raux, je monta à St Véran et me pris un coca frappé au pub.
Entr'acte.
Coca et glaçons avalés, crème solaire étalée, je repars de plus belle ... ou pas, je pousse plutôt de plus belle sur l'immonde piste d'entretien des TSK, dré dans le pentu, pour rejoindre le Grand Canal.
Et là, c'est Walt Disney : de la petite famille avec son âne, de la marmotte à gogo, de la biche (2), bref j'arrive à la piste de l'observatoire sans savoir si j'ai tourné les jambes.
J'attaque cette dernière qui bien que très sableuse et poussiéreuse (allées et venues de camions bennes) offre l'inclinaison idéale pour mon niveau de forme, c-a-d. pas grand chose.
Poussage et pédalage jusqu'au col Longet qui me surprend tellement je le croyais moins accessible.
Photo, protecs et "Michalac!"
Enfin sur 80-100m de D-, parce que les bras crient "pitié!!".
JBF avait prévenu dans la fiche sentier :
Superbe sentier, aux nombreuses petites marches ludiques.
J'en referai une autre 100m plus bas, puis les cailloux devenant plus petits, mon style plus coulé, ça tiendra voir deviendra bien quichant jusqu'en bas.
Plein d'eau (ultra fraîche et bonne) à Fontgillarde, je monte au Château Renard, remonte une pistasse qui doit m'amener sur la Gardiole de l'Alp.
Et là, bien que le GPS me confirme que je suis dessus, rien d'autre que le passage d'un bull dré dans le dru.
Bon j'y ai quand même trouvé 2 avantages :
1) c'est vite descendu
2) ça permet d'enchaîner sur les 40 lacets sans forcer.
Et peut-être même un 3ème : ça donne la rage et tu descends les 40 lacets comme une grosse porcasse (oui, mais, euh, c'était le dernier et j'étais fatigué, promis je le ferai plus ... cette année)
Retour à Abriès par la route pour sortir de la douche juste à l'heure du resto!
Que demander de plus?
De recommencer le lendemain? C'est où qu'on signe???
Participants : Gardefort
- Yéti Et Le Marmotton Lemon
Météo : Par ordre décroissant : 1 ciel bleu, 1 soleil, 12 petits stratos
km : 66km
D+ : 2900m
D- : 2900m
(To Ride List)