Itinéraire : Voir GPX
Avec ce temps capricieux digne d'un mois d'avril, on ne sait plus où rouler sans risquer d'abuser de la boue. Plus au Sud sera sans doute mieux, même si le cumul des précipitations sur la semaine à Recourbeau est deux fois supérieur à celui de St Martin d'Hères, ça doit sécher plus vite.
Reste à trouver une idée originale, un truc que je n'ai jamais fait: la TransClairette pardi !
On tâte l'avis du Draillou qui nous découragerait presque ("C'est quand mm bien gras niveau terrain, et le soleil n'arrive pas à percer, c'est bien couvert"), mais Rouqumoute a de bons pressentiments, alors on tente le coup.
Départ matinal pour minimiser les risques d'orage, et on est sur les vélos à 9h45 à Barsac. La montée vers Menée était bien humide, mais ici c'est bien sec !
C'est au son des tracteurs et dans la saine odeur de Soufre et de Cuivre qu'on attaque la longue montée vers le plateau de Solaure. C'est pas que c'est raide mais ça monte quand même longtemps... Bon on a quelques distractions avec de la faune variée (un lièvre, un renard, un chevreuil), et une flore exubérante. Et puis bien sûr on papote quand même puisque c'est pas trop raide.
La fin de la piste est plus raide, et plus collante aussi: ça fait marcher les cuisses !
La piste de crête est également bien humide, et un choix de trajectoire hasardeux rend les roues du roux bien plus grosses et lourdes qu'au départ de Barsac !
On gratte un peu les pneus, mais finalement rien de grave car aucun chemin ne sera boueux par la suite.
Légère descente puis remontée finale vers le plateau qui est vraiment magnifique. Les pressentiments de Rouqumoute s'avèrent exacts: on est sous le soleil, alors qu'à 360° autour, toutes les montagnes environnantes sont chapeautées de nuages noirs peu sympathiques. On entend même le tonnerre. Mais nous, on est bien et le soleil commence sournoisement à faire roussir le rouquin.
Départ free ride puis ça file gentiment, on enchaîne courtes descentes, traversées montantes, un poil expo à mon goût !
Notre collection de rencontres inattendues augmente d'un coup avec un troupeau de 6 à 8 marcassins, dont l'un nous indique la voie à suivre en filant droit sur le chemin. Très mignon ! Enfin, on attend un peu avant de partir des fois que Maman Laie soit d'un esprit moins bucolique !
Arrivés au col de Barsac, après quelques bouts de boue sur la piste, on hésite un peu entre la descente du Col ou celle des Perdrix. On choisit la première, là encore chapeau pour l'instinct du rouquin: la Perdrix n'était pas débroussaillée nous apprendra Draillou.
Finalement, ce col de Barsac n'est pas si terrible: c'est caillouteux mais il faut s'engager, et ça passe !
Un micro portage nous permet de rejoindre le départ de l'Enduro n°2, véritable régal, surtout qu'on l'a fait en mode ballade, on a donc bien pu en profiter.
En bas les nuages noirs s'accumulent et le tonnerre gronde, mais on remonte quand même pour finir ma visite du secteur avec l'Enduro n°1 et son final magique sur les marnes. Je ne joue pas les Limules (d'ailleurs ji prifère li chiveaux
) et je passe précautionneusement, mais sur le vélo !
Et ben voilà ! Il est 15h40 et on se dit qu'il était temps de finir en lorgnant sur les gros nuages noirs au dessus de la salle des fêtes de Barsac.
Une petite bise au Draillou (avec quelques bulles bien sûr !). J'en profite pour vérifier que mes éthylotests rangés depuis 3 ans dans ma boite à gants sont bien complètement nazes, et je les dédaigne royalement en finissant mon deuxième verre (c'est à 3 bonjour les dégâts, non ?!)
Finalement les nuages ont préféré épargner les vignes de Barsac, à peine traitées, et se décaler sur Die où on chope une vraie grosse pluie ! Mais on s'en fout on est à l'abri.
Et la journée s'achève avec une réussite parfaite du guidage "made in Rouqumoute" pour rejoindre la gare de Grenoble sans passer par la case "bouchons de la fête des Tuiles". Il avait de bonnes ondes le Rouquin aujourd'hui !
Participants : JLS
- Rouqumoute
Météo : Orageux partout sauf au dessus de nous
km : 32km
D+ : 1400m
D- : 1400m
(To Ride List)