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La Roche du Guet, tour du propriétaire (Bauges) - 15/07/2011
La Roche du Guet, tour du propriétaire (15/07/2011)
SENTIERS PARCOURUS [+]
SENTIERS PARCOURUS [-]
La Roche du Guet
(T3/E2 D-:850m)
Etat : Encore très humide sur la partie haute, autrement, RAS.
Avis : Assez sympa dans l'ensemble, mais ne justifie que moyennement les heures de montée à mon goût. On ne prend aucun plaisir dans la partie haute et la remontée (courte, heureusement), car le peu de passages roulants est très exposé. En revanche, la partie basse a le mérite de faire durer le plaisir, et on peut lâcher les freins dans le roulant. Les (quelques) épingles sont agréables et peu difficiles.
Le Trou de Chignin
(T3/E2 D-:680m)
Etat : Encore bien humide sur le haut (sous-bois), mais le bas a déjà bien séché (merci l'expo plein sud). Attention, en arrivant sur le haut des vignes, à la clôture électrifiée XXL, tout droit sortie de Jurassic Park.
Avis : Fait en A-R depuis Chignin, jusqu'au point 704. Partie haute (assez) pépère en sous-bois roulant et sympa. Partie basse en épingles technico-ludique, avec des vrais morceaux de marches et autres challenges, que du bon.
COMPTE-RENDU
En tant que bauju à temps partiel, car jouissant d'un pied-à-terre à La Thuile, il était inconcevable que j'ignore plus longtemps les descentes qu'offre la roche du Guet; dont acte.
Après un départ de Nécuidet vers 16h, pour cause de barbecue dominical (un vendredi, décidément, ces jeunes ne respectent plus rien...), montée efficace au col du Mont puis au départ du sentier. Je croise un trio d'enduristes au taquet (casque intégral et tout le tremblement), arrivés au Mont par une manip bagnole, que je laisse passer dans une des premières épingles; grand bien m'en a pris, apparament, on n'avait pas le même niveau...
Les premières épingles sont très techniques (trop pour moi) et les traversées qui les relient n'ont pas de quoi casser trois pattes à Super-Canard, d'autant que cette partie est encore bien humide de la pluie de la semaine, et l'expo trèèèèèès prononcée ne met pas en confiance. La remontée, dans ces conditions-là, n'est pas hyper sexy non plus, bien que courte, heureusement.
En revanche, à partir d'ici, ça devient beaucoup plus sympa: c'est lisse et propre, pas excessivement humide; bref, on peut lâcher les freins et se faire plaisir, d'autant que les épingles sont assez soft, et que l'expo se calme (un peu). Final bien sympathique au dessus de Montmélian.
Bilan: assez sympa, mais pas vraiment de quoi justifier plus de 2h de montée, sur goudron, de surcroît.
Comme il me reste du crédit temps, je traverse le vignoble de Savoie (Dieu que c'est beau ce coin-là, mais beaucoup plus vallonné qu'il n'y paraît depuis la route) pour rejoindre Chignin Chef-Lieu, et me faire la DH du trou de Chignin en aller-retour. Le début (enfin, la fin quoi) n'est pas évident à trouver depuis le bas, et le chemin hyper-raide, raviné, plein de grosse marches et barré d'une clôture électrifiée digne de Jurassic Park, érigée par l'ACCA locale (mais ils chassent quoi ici? des ours?) m'ont pas mal refroidi sur le moment, mais n'écoutant que ma soif d'épingles techniques, j'ai persévéré; et grand bien m'en a pris.
Même si je ne suis monté que jusqu'au point 704, j'en ai largement eu pour mon argent: c'est du technico-ludique 5*, plein de belles épingles dures juste ce qu'il faut, des marches, des racines, des cailloux, du pif paf, bref, que du bon. Banane garantie; il faudra revenir par le haut une prochaine fois.
Comme le soleil commence à décliner aussi vite que mes réserves d'eau et d'énergie, je me hâte jusqu'à la Boisserette où je profite d'une remontée motorisée (oui, je sais, honte à moi et ma descendance sur les 7 générations à venir) depuis Chambéry pour me faire rapatrier à la Thuile, où m'attend la binouze salvatrice.
Après un départ de Nécuidet vers 16h, pour cause de barbecue dominical (un vendredi, décidément, ces jeunes ne respectent plus rien...), montée efficace au col du Mont puis au départ du sentier. Je croise un trio d'enduristes au taquet (casque intégral et tout le tremblement), arrivés au Mont par une manip bagnole, que je laisse passer dans une des premières épingles; grand bien m'en a pris, apparament, on n'avait pas le même niveau...
Les premières épingles sont très techniques (trop pour moi) et les traversées qui les relient n'ont pas de quoi casser trois pattes à Super-Canard, d'autant que cette partie est encore bien humide de la pluie de la semaine, et l'expo trèèèèèès prononcée ne met pas en confiance. La remontée, dans ces conditions-là, n'est pas hyper sexy non plus, bien que courte, heureusement.
En revanche, à partir d'ici, ça devient beaucoup plus sympa: c'est lisse et propre, pas excessivement humide; bref, on peut lâcher les freins et se faire plaisir, d'autant que les épingles sont assez soft, et que l'expo se calme (un peu). Final bien sympathique au dessus de Montmélian.
Bilan: assez sympa, mais pas vraiment de quoi justifier plus de 2h de montée, sur goudron, de surcroît.
Comme il me reste du crédit temps, je traverse le vignoble de Savoie (Dieu que c'est beau ce coin-là, mais beaucoup plus vallonné qu'il n'y paraît depuis la route) pour rejoindre Chignin Chef-Lieu, et me faire la DH du trou de Chignin en aller-retour. Le début (enfin, la fin quoi) n'est pas évident à trouver depuis le bas, et le chemin hyper-raide, raviné, plein de grosse marches et barré d'une clôture électrifiée digne de Jurassic Park, érigée par l'ACCA locale (mais ils chassent quoi ici? des ours?) m'ont pas mal refroidi sur le moment, mais n'écoutant que ma soif d'épingles techniques, j'ai persévéré; et grand bien m'en a pris.
Même si je ne suis monté que jusqu'au point 704, j'en ai largement eu pour mon argent: c'est du technico-ludique 5*, plein de belles épingles dures juste ce qu'il faut, des marches, des racines, des cailloux, du pif paf, bref, que du bon. Banane garantie; il faudra revenir par le haut une prochaine fois.
Comme le soleil commence à décliner aussi vite que mes réserves d'eau et d'énergie, je me hâte jusqu'à la Boisserette où je profite d'une remontée motorisée (oui, je sais, honte à moi et ma descendance sur les 7 générations à venir) depuis Chambéry pour me faire rapatrier à la Thuile, où m'attend la binouze salvatrice.
Participant : JDV
Météo : Beau soleil de juillet, pas trop caniculaire.
D+ : 780m
D- : 1050m
(To Ride List)
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